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Méditation du mercredi 18 mai 2022/5ème semaine de Pâques/ Messe de la session ordinaire de la CEB à Saint-Gall (AC 15,1-6; Ps 121; Jn 15,1-6)

Excellences, archevêques et évêques du Bénin,

Chers pères formateurs de nos grands séminaires,

Chers pères concélébrants,

Chers religieux et religieuses,

Chers séminaristes,

Chers frères et sœurs en Christ,

Chers auditeurs et auditrices de Radio Immaculée,

L’invitation de Jésus se fait à nouveau pressante dans cet extrait de l’Évangile selon saint Jean que nous venons d’écouter : « Demeurez en moi », nous dit le Christ. Dans les Evangiles en général et dans celui de saint Jean en particulier, nous découvrons des mots clés qui ne sauraient passer inaperçus. Le verbe « demeurer » est l’un des plus manifestes. Si nous nous donnons le temps d’en méditer les différents sens, ce serait toujours profitable pour le progrès de notre vie spirituelle. Nous pouvons nous y prendre en procédant par exemple par voie négative, c’est-à-dire en prenant des mots dont le sens est contraire à celui du verbe « demeurer ». Ainsi, nous avons des verbes comme partir, sortir, changer, quitter.

Prenons d’abord le verbe partir. Partir pour aller où ? Partir  pour quoi faire ? Faut-il partir comme Abraham ? « Abraham part. Il écoute la voix de Dieu et fait confiance à la Parole de Dieu. Et avec son départ nait une nouvelle manière de concevoir la relation avec Dieu » (Catéchèse du Pape François sur la prière d’Abraham, 3 juin 2020). Mais nous connaissons aussi la fin du discours sur le pain de vie que nous avons lu tout récemment le samedi de la 3e semaine de Pâques. En notre nom à tous, l’apôtre Pierre avait déjà dit à Jésus : « Où irions-nous ? En d’autres termes, où partirions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ». Alors, dans le même évangile de Jean, Jésus prévient ses disciples et nous aussi aujourd’hui : « Sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jn 15, 5).

Prenons ensuite le verbe sortir. Sortir pour aller où ? Sortir pour quoi faire ? Dans le récit dramatique de la passion que nous avons médité doublement lors de la Semaine Sainte, le même évangéliste saint Jean, nous relate la défection de Judas qui est sorti du Cénacle illuminé, pour s’enfoncer dans la nuit (cf. Jn 13,30). Mais, à l’opposé, toujours dans l’Evangile selon saint Jean, Jésus lui-même affirme : « Je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde ; maintenant, je quitte le monde et je pars vers le Père » (Jn 16, 28, samedi 5e semaine de Pâques). Jésus quitte le monde non en ce sens qu’il l’abandonne et lui devient étranger. Il quitte le monde en ce sens qu’il a achevé son étape rédemptrice sur terre. Il retourne au Père, mission accomplie, mais avec son humanité et nous aussi avec lui, nous tous qui croyons et l’aimons.

Prenons enfin le verbe changer ? Changer pour aller où ? Changer pour quoi faire ? Comme pour le verbe sortir, le verbe changer rappelle également la défection du moins la tiédeur qu’évoque le livre de l’Apocalypse de saint Jean : « J’ai contre toi que tu n’es plus le même ; tu as perdu ta ferveur première » (Ap 2,4). En d’autres termes, tu as changé. En référence à l’Evangile du jour, nous pourrons dire que, dans ce mode de changement, la vigne est toujours aussi généreuse, mais le sarment qui a changé ne se laisse plus assez vivifier par la sève car il a quitté la source de sa vie.

A y voir de près, ces verbes comme partir, sortir, changer, quitter ne sont pas à rayer du vocabulaire évangélique ni de notre lexique spirituel aujourd’hui. Ils ont également un sens positif et sont aussi synonymes de « demeurer » dans mon amour. C’est ce que nous révèle le récit des Actes des Apôtres lu en première lecture. En effet, à l’heure où nous parlons du Synode sur la Synodalité, voici que l’Eglise nous donne de méditer de nouveau sur le premier Concile de Jérusalem dont nous avons un avant-goût dans la première lecture en ces termes : « les Apôtres et les Anciens se réunirent pour examiner cette affaire ». Ils prennent des dispositions pour que le peuple de Dieu demeure en Dieu, soudé et uni comme un seul homme.

Devrions-nous partir ? Oui, mais partir en mission comme les Apôtres et les Anciens. Et pour y parvenir, il nous faut sortir de notre petite tranquillité, voire de notre égoïsme. Partir, c’est un peu mourir aux vieilles habitudes. Puissions-nous mourir à la routine pour faire de nouvelles expériences et renaître à une nouvelle vie en demeurant dans le Christ.

Devrions-nous changer ? Oui, mais ce serait comme les Apôtres et les Anciens pour demeurer toujours plus fidèle à la vie de l’Esprit qui est une constante nouveauté.

Devrions-nous quitter ? Oui, mais comme les Apôtres et les Anciens nous devrions quitter nos manières étroites de voir qui peuvent bloquer l’annonce de la Bonne Nouvelle. Ainsi, nous demeurerons dans le Christ.

Que la lumière du Christ ressuscité nous éclaire dans les réponses que chacun devra donner à ces interrogations fondamentales en poursuivant la méditation de ce jour en vue d’apprendre à demeurer dans le Christ, lui qui vit et règne avec le Père et le Saint Esprit, Dieu, pour les siècles des siècles. Amen.

Le Seigneur soit avec vous.

Mgr Aristid GONSALLO, Evêque du diocèse de Porto-Novo

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