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Méditation du Lundi 25 Avril 2022/ Fête de Saint Marc l’Evangéliste (1P 5, 5b-14; Ps 88; Mc 16,15-20)

Filles et fils bien aimés de Dieu,

Chaque année, la liturgie du temps pascal nous propose la méditation des actes des Apôtres, nous laissant entrevoir, entre autres thématiques, à quel point l’Eglise primitive avait le Saint Esprit en honneur. L’un des événements les plus significatifs à propos, ce que la tradition a retenu d’appeler le concile de Jérusalem, est d’ailleurs relaté avec la mention de cette phrase très expressive : « l’Esprit saint et nous avons décidé ».

Le temps n’a pas eu raison du fait. Des Apôtres à nos jours, s’est en effet conservée la conviction selon laquelle le temps de l’Eglise est celui de l’Esprit à tel point  qu’on affirme : «  Là où est l’Eglise, là aussi est l’Esprit ». Les assemblées et autorités ecclésiales, aussi bien que chaque chrétien pris individuellement, sont ainsi appelés  à vivre profondément de l’Esprit afin de pouvoir constamment dire « l’Esprit saint et nous ou l’Esprit saint et moi avons décidé ».

L’accomplissement de cet idéal chrétien reste toutefois entravé par de multiples obstacles comme celui pointé du doigt par la première lecture de ce jour : « votre adversaire, le démon, comme un lion qui rugit, va et vient à la recherche de sa proie ». De fait, l’adversaire qui rôde nous empêche bien souvent d’écouter la voix de l’Esprit qui parle aux Eglises et c’est pourquoi St Pierre recommande de se tenir humblement sous la main puissante de Dieu, d’être sobre et vigilant.

Le retour sur certains événements de la vie de l’Eglise nous laisse toucher du doigt l’importance de la recommandation qui précède. Nous pensons par exemple aux jugements de Copernic et de Galilée. Environ deux cents ans après leur condamnation par des instances ecclésiales officielles, les ouvrages de Copernic et de Galilée ont été retirés de l’Index des livres prohibés. Cent cinquante ans après le retrait des livres de l’index, Jean-Paul II déclarait que la condamnation de Galilée fut une erreur de la part de l’Église catholique. Il précisait alors que ce fut la source « de tensions et de conflits »[1], deux réalités opposées au message du Christ qui est paix, justice et amour.

L’Esprit saint avait-il vraiment été associé à la décision de la condamnation de Galilée et de Copernic ? S’il avait été associé, avait-il été écouté ? Si non, pourquoi ? Qu’est ce qui avait été préféré à la voix du Paraclet pour que le discernement ait été faussé? Est-ce l’œuvre de l’adversaire qui rode comme un lion, cherchant qui dévorer ? Ces questions, je ne les pose pas pour y répondre : je les pose pour en susciter d’autres.

Chers amis séminaristes, vous allez bientôt commencer à écrire vos lettres de demande pour les ministères et les ordres. Dans quelle mesure pourriez-vous dire en toute sincérité, une fois les lettres achevées, « l’Esprit saint et moi avons décidé » ?

Les évêques répondront à vos demandes comme il est de coutume. Dans quelle mesure pourront-ils dire « l’Esprit saint et nous-mêmes avons décidé » ?

En amont, nous vos formateurs, nous vous aurons appréciés et aurons voté pour votre avancement ou non. Dans quelle mesure pourrons-nous dire : « l’Esprit saint et nous avons décidé » ?

La recommandation de St Pierre dans la lecture de ce jour est peut-être pour nous un signe de la Providence : « Tenez-vous humblement sous la main puissante de Dieu ; soyez sobres, soyez vigilant ».

Prions Dieu de nous garder vigilants, vous les séminaristes, les évêques et nous vos formateurs, que Dieu nous garde tous vigilants, nous qui chantons le Seigneur, pour que nous ne devenions complices des malheurs où nos frères sont tenus.

P. Samson AMOUSSOU


[1] Y. GINGRASL’impossible dialogue, PUF, Paris 2016, 99 à 136.

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