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Méditation du Jeudi 19 mai 2022/5ème semaine de Pâques/ Messe de la session ordinaire de la CEB à Saint-Gall (Ac 15, 7-21; Jn 15, 9-11)

Excellences Archevêques et évêques

Révérends Pères formateurs, Révérendes Sœurs,

Chers séminaristes

Chers frères et sœurs dans le Christ,

La première lecture que nous venons d’écouter attire notre attention sur la toute première Assemblée conciliaire qu’a connue l’Église. La question fondamentale sur laquelle les apôtres se sont penchés est celle de l’accès des païens (des non juifs) à la foi chrétienne. Faut-il les obliger oui ou non à suivre les prescriptions de la loi juive (en l’occurrence la loi de la circoncision) avant de devenir chrétiens ?

Par rapport à cette question, les Apôtres ont pris une décision majeure qui va marquer la vie de la communauté chrétienne, du début jusqu’à nos jours. De cette décision, je voudrais relever trois éléments majeurs pour notre méditation de ce matin.

Le premier est le caractère prioritaire et irrévocable du choix de Dieu. Devenir croyant ou disciple du Christ ne relève nullement du choix des hommes, mais uniquement de Dieu. Autrement dit, c’est Dieu lui-même qui nous appelle à lui, c’est lui seul qui fait résonner dans notre cœur l’appel à devenir un disciple, tout comme il l’a fait pour les païens en leur permettant de recevoir le don de l’Esprit et d’accéder ainsi à la foi au Christ. Cela a été le cas pour Corneille et sa famille au moment où Pierre leur annonçait la Parole de Dieu. Il en a été de même pour les païens auxquels Paul et Barnabé ont adressé la Parole de Dieu.

Dans tous les cas, on s’aperçoit que le choix de Dieu est décisif : c’est la voix intérieure que nous devons suivre pour mieux répondre à notre vocation. Ce n’est pas par des obligations extérieures que nous pouvons mieux répondre à l’appel de Dieu, mais en prêtant oreille à la voix du Seigneur qui résonne dans notre cœur, ce qui exige de notre part une attitude d’écoute.

Le deuxième point de notre méditation concerne justement le climat de silence et d’écoute qui régnait lors de cette première Assemblée conciliaire. Le texte précise qu’après le discours de Pierre, « toute la multitude garda le silence, puis on écouta Barnabé et Paul exposer tous les signes et prodiges que Dieu avait accomplis grâce à eux parmi les nations. » (Ac 15,12)

Autrement dit, c’est dans un climat de silence favorisant l’écoute mutuelle que les disciples parviennent à faire un meilleur discernement de l’appel des païens à la foi. Sans le silence et l’esprit de discernement, il nous est difficile d’écouter la voix du Seigneur : l’appel qu’il fait résonner dans notre cœur.

Nous touchons ici à un point névralgique qui doit être pris en compte dans toute maison de formation à la vie sacerdotale ou religieuse. Oui chers pères, vous qui êtes formateurs dans nos séminaires, sachez que votre tâche (aussi délicate soit-elle) est hautement une mission de discernement de l’appel reçu par les candidats qui vous sont confiés. Ce discernement ne peut mieux s’exercer que dans un climat de silence et d’écoute qui permet de mieux percevoir la voix du Seigneur. C’est le Seigneur qui appelle, et c’est à vous qu’il revient d’aider les candidats à mieux discerner cet appel, dans le silence et l’écoute mutuelle qui doit régner parmi vous.

Le dernier point de notre méditation concerne la décision prise par les Apôtres à propos des païens. La pointe de cette décision porte sur la vie de communion que les néophytes sont désormais appelés à mener avec le Seigneur. Devenir chrétien, c’est principalement communier à la vie de Dieu, avoir une vie d’intériorité profonde avec le Christ.

La décision des Apôtres vise donc prioritairement à exclure de la vie des néophytes tout ce qui peut les empêcher d’entrer véritablement en communion avec Dieu. L’attachement aux idoles, les unions illégitimes, la consommation de la viande non saignée, voilà tout ce qui empêche le cœur de l’homme d’être réellement en communion avec Dieu et de se convertir à lui. La vie chrétienne n’admet pas de demi-mesure : il s’agit de se donner totalement à Dieu.

C’est l’invitation que le Christ nous lance dans la page d’Evangile de ce jour lorsqu’il nous invite à « demeurer dans son Amour ». Demeurer dans l’Amour du Christ, c’est se donner totalement à Dieu, sans réserve : c’est devenir des “Krsitusi“, comme aimait à le dire Mgr Isidore de SOUZA. N’est-ce pas à travers ce don total de nous-mêmes que nous pouvons être des chrétiens qui brillent par leur exemple de vie et édifient le peuple de Dieu ?

Demandons au Seigneur la grâce d’être réellement convertis à Lui afin d’être pour notre Église d’Afrique le sel de la terre et la lumière du monde. Amen.

Mgr Roger HOUNGBEDJI, op. Archevêque de Cotonou

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