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Méditation du 29 octobre 2021 (Rm 9, 1-5 ; Ps 147, Lc 14, 1-6)

  • Jésus,
  • dit l’évangéliste, était venu un sabbat chez l’un des chefs des Pharisiens pour
  • prendre un repas. Le cadre de la scène est donc entièrement festif. Et
  • pourtant, un détail inattendu captive définitivement l’attention au point
  • où finalement Jésus n’a plus mangé. Il s’agit de la présence d’un hydropique.
  • Bien
  • aimés, de bout en bout, la pédagogie de Jésus dans les Saintes Ecritures nous
  • fait découvrir que sur les lieux de festin, des faits insolites s’invitent
  • aussi. Aux noces de Cana l’angoisse a saisi les époux car du vin vint à
  • manquer. Au banquet organisé par Hérode à l’occasion de son anniversaire,
  • l’horreur de l’homicide a émergé car Jean le Baptiste a été décapité. 
  • C’est
  • possiblement cet oxymore de fête et de détresse qu’insinue le terme grec Kômos,
  • qui utilisé dans les évangiles, désigne à la fois le festin mais aussi les
  • orgies, c’est-à-dire les excès qu’engendrent les plaisirs. La frontière entre
  • le festin et les orgies est donc très étanche car sur les lieux de festin il
  • n’y a malheureusement pas que du raisin mais aussi du chagrin. Si dans la salle
  • de festin du roi Hérode, le prophète Jean Baptiste a été décapité, sans
  • qu’aucun des convives n’exprime haut et fort son indignation, dans les
  • instances de promotion de vies humaines, de défense et de protection des droits

du peuple, l’on peut aujourd’hui encore tramer le meurtre du plus fragile des
citoyens, par un vote unanimement acquis.

Que
faire donc ?

Dans
l’évangile selon saint Luc que nous avons tantôt écouté, Jésus est bien le
dernier des invités à entrer dans la maison pour le repas. En suivant la
logique du récit, aucun regard n’a été posé sur l’hydropique auparavant. Ni par
les pharisiens, ni par les docteurs de la loi, ni par le maître de maison. Ce
que les yeux de chair des pharisiens préoccupés de savoir si Jésus fera oui ou
non ses ablutions n’ont pas vu, ce que l’intelligence toute fumante de savoirs
des docteurs de la loi n’a su décoder, le cœur miséricordieux du Christ sauveur
l’a ressenti amèrement. Un hydropique abandonné à son propre sort, au milieu de
tant d’illustres personnalités consommées par la fête, par les délices du
festin.

Même
dans les lieux où tout est supposé aller au mieux pour tous, il y a encore de
la détresse dans le vrai sens du terme. 
« Notre loi permet-elle ou non de guérir un malade le jour du
sabbat ? ». C’est ce que demande Jésus qui fait usage du verbe Theurapeuo,
qui non seulement signifie soigner ou guérir mais encore servir.
« Notre loi nous autorise-telle à nous mettre au service d’un malade le
jour du sabbat ? » « Notre loi nous autorise-t-telle à nous
mettre au service de nos enfants dans leurs jours de faiblesse ? »

Toute
loi qui prétend être juste doit avoir pour principe la charité.

Notre
monde ne perd-il pas le sens de la vertu de l’agenouillement ? Il faut
apprendre à s’agenouiller pour questionner le principe de charité qui doit
orienter nos lois.

Au-delà
des tournures savantes de nos lois étatiques, coutumières et religieuses, il
faut encore se plier les genoux et demander à l’instar de Salomon un cœur
fidèle, sage et bon pour servir le peuple.

Un
cœur qui s’épanche pour adresser des paroles de réconfort et d’espérance au
malheureux, que nul œil de chair ne discerne parmi tant d’invités au festin. Un
cœur sage et bon, qui sait discerner au milieu de tant de bruits orchestrés par
des lois le cri silencieux du faible qu’on opprime.

 

Abbé Isaac DAKO

Commentaire (1)

  1. Répondre
    Edouard says:

    Très belle méditation.

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