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Méditation Du 02 Mars 2022: Mercredi des Cendres Année C ;(Jl 2, 12-18;2 Co 5,20-6,2;Mt 6,1-6.16-18)

Ce temps de carême que nous entamons est présenté non seulement comme un temps de privations personnelles et d’exigences morales mais aussi comme un temps privilégié où les baptisés vont à la rencontre du Vivant en se reconnaissant pécheurs, avec le but précis de raviver en leur cœur l’esprit du baptême.

« C’est maintenant le moment favorable, laissez-vous réconcilier avec Dieu ! » C’est le mot d’ordre de ce temps particulier que l’Apôtre Paul proclame avec force et que le prophète Joël, en son temps et dans la proclamation inaugurale de son livre, affirmait lui aussi en des mots vigoureux : « Revenez à moi de tout votre cœur dans le jeûne, les larmes et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au seigneur votre Dieu ! ».

Tous deux insistent à l’unisson sur la démarche capitale à suivre en ce temps particulier. S’ouvrent ainsi devant nous quarante jours pour éprouver de façon particulière la tendresse et la miséricorde de Dieu, et laisser se bouleverser notre cœur en passant des choses superficielles à la profondeur.

Le carême, quarante jours de retour vers Dieu, est marqué par l’attention à nos frères dans le besoin (le partage ou l’aumône), la relation approfondie avec le Seigneur (la prière) et la maitrise des désirs de notre corps (le jeûne), trois domaines décisifs de la vie du baptisé.

D’ailleurs, dans l’Evangile que nous venons d’écouter, Jésus lui-même trace le chemin à suivre durant ces quarante jours quand il invite ses disciples à vivre comme des « justes » en pratiquant les œuvres de piété traditionnelles : l’aumône, la prière et le jeûne. Jésus place en premier l’aumône pour signifier que « le bouleversement du cœur passe par le prochain, par nous laisser toucher aux entrailles par celui qui est notre propre chair ». La prière devient alors plus juste. Elle est cette intimité simple dans laquelle se façonne notre être intérieur à l’image de Dieu. Quant au jeûne, il inscrit en nous l’espace disponible au prochain et à Dieu. 

Orientées en direction des autres, de Dieu et de soi-même, ces œuvres de piété sont le signe et le baromètre d’une vie qui s’enracine en Dieu et dont le seul but est la félicité éternelle.

En nous rappelant ces fondamentaux du temps de carême en ce mercredi des cendres, premier jour du chemin de carême, l’Eglise nous invite à nous concentrer sur l’essentiel de ce qui constituera notre combat quotidien non seulement durant ces quarante jours mais aussi durant chaque jour de notre vie et à ne pas chercher d’autres priorités personnelles et tendancieuses qui pourraient nous éloigner de l’appel de ce moment précis. 

Mes chers amis, en ce moment propice, interrogeons-nous sur notre propre pratique de ces œuvres. Les excès de zèle que dévoile Jésus chez ceux qui se donnent en spectacle ne mettent-ils pas en lumière nos propres manques de générosité ? Le danger aujourd’hui n’est-il pas d’être trop «raisonnables» quand nous sommes appelés à agir ? Par exemple : Ce que nous partageons avec les exclus et les pauvres de notre société est-il réellement significatif ? Quel temps consacrons-nous chaque jour au Seigneur ? Pratiquons-nous encore l’abstinence du vendredi ?

Jésus le dit clairement : la conversion authentique n’est pas faite de formes extérieures ; mais elle ne se contente pas non plus de vagues dispositions intérieures. Elle exige la participation et la transformation de l’existence tout entière, en paroles et en actes.

L’imposition des cendres est ainsi accompagnée d’un appel à la vie : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ! ». Il nous faut donc travailler à reprendre la bonne direction, celle qui nous garantit une bonne et irréversible conversion sur le chemin de Pâques.

Grâce à l’aumône, au jeûne, et par-dessus tout, à la prière, engageons-nous donc réellement et assidûment dans ce travail et ce combat quotidiens, pour que la grâce que nous avons reçue de Dieu ne reste pas sans effet. Mais ne perdons pas de vue que ces trois piliers sont les fondements de l’édifice que Dieu lui-même construit, car notre plus grand travail est de nous laisser façonner par lui. C’est pourquoi l’Apôtre Paul dans la deuxième lecture nous suppliait : « laissez-vous réconcilier avec Dieu ». Frères et sœurs, tournons-nous vers le Seigneur, « c’estmaintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du salut ».

Voici donc le temps de carême, moment favorable, qui nous fait demander au Seigneur de toute grâce de venir guérir notre cœur des handicaps dont il souffre pour que nous devenions libres du mal, pleinement, joyeusement, puissamment, signe de notre conversion réelle au christ et anticipation et prémisses de notre Pâques et de notre Résurrection.

Que Jésus-Christ exauce les prières de chacun de nous, aujourd’hui et chaque jour de notre vie. Amen !

Père. Guy-Gervais AYITE, M.I. Provincial des Camilliens.

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