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Homélie du dimanche de Pentecôte/Année A (Ac2, 1-11; Ps103 ;1Co12, 3b-7. 12-13; Jn20, 19-23)


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Révérends Pères, révérendes sœurs, bien chers séminaristes, chers frères et sœurs

Je voudrais bien, en pensant à notre communauté saint-galloise, faire mienne cette prière du Pape Benoît XVI de vénéré mémoire au début de ma méditation : « Marie, Notre-Dame de Pentecôte, nous Te prions, puisse notre communauté ecclésiale rester toujours ouverte et docile à l’action de l’Esprit Saint pour être parmi les hommes un signe crédible et un instrument efficace de l’action de Dieu ! Nous confions ce souhait à ton Intercession alors que nous contemplons, dans le mystère de la Pentecôte, l’Esprit saint. À Nazareth, Il était déjà descendu sur Toi pour Te faire devenir la Mère du Verbe incarné. Il descend aujourd’hui sur l’Église naissante réunie autour de Toi au cénacle. Nous T’invoquons avec confiance Très Sainte Vierge Marie, afin que Tu obtiennes une nouvelle effusion de l’Esprit sur l’Église d’aujourd’hui. Ainsi soit-il. »

Que l’expérience de Pentecôte vécue par les apôtres soit aussi pour nous aujourd’hui une réalité afin que nous puissions contempler à partir de la liturgie de ce jour, dans le mystère de Pentecôte, l’Esprit Saint.

          Avant d’être la fête de la célébration de la descente du Saint Esprit sur les apôtres cinquante jours après pâques, la pentecôte était une fête juive d’origine agricole. On l’appelait aussi « fête des semaines ou fête des prémisses » (cf. Ex 23, 16 ; 34, 22).  En effet, on célébrait sept semaines après la coupe des premiers épis d’orge une fête de la moisson au cours de laquelle on remerciait le Seigneur pour les récoltes. Avec le temps, cette fête a perdu de son caractère agricole pour devenir le complément de la fête de pâque. A la place de la fête des prémisses, on célébrait désormais le don de la loi au peuple Hébreu sur le Sinaï et la conclusion de l’alliance entre Dieu et son peuple.  Ainsi donc à l’époque du Christ, la Pentecôte juive était la fête du don de la Loi. Et enfin, Saint Luc signale que c’est au cours de cette importante fête juive que l’Esprit Saint promis par le Seigneur Jésus-Christ aux apôtres leur a été envoyé. Et ce n’est qu’à partir du quatrième siècle que les chrétiens ont commencé à célébrer la fête de l’envoi du Saint Esprit sur les apôtres.

Bien aimés du Seigneur !

          Pentecôte est une grande solennité qui marque l’accomplissement de l’événement de la Pâque, de la mort et de la résurrection du Seigneur Jésus, à travers le don de l’Esprit du Ressuscité. La première lecture que nous venons d’écouter identifie l’Esprit Saint au vent « un bruit survint du ciel comme un violent coup de vent » et au feu « alors leur apparurent des langues qu’on aurait dites de feu, qui se partageaient, et s’en posa une sur chacun d’eux ».  Pour le Pape Benoît XVI « Les images du vent et du feu, utilisées par saint Luc pour représenter la venue de l’Esprit Saint (cf. Ac 2, 2-3), rappellent le Sinaï, où Dieu s’est révélé au peuple d’Israël et lui avait concédé son alliance; «la montagne du Sinaï était toute fumante — lit-on dans le Livre de l’Exode —, parce que le Seigneur y était descendu dans le feu» (19, 18). En effet, Israël fêta le cinquantième jour après Pâques, après la commémoration de la fuite de l’Egypte, comme la fête du Sinaï, la fête du Pacte. Quand saint Luc parle de langues de feu pour représenter l’Esprit Saint, on rappelle l’antique Pacte, établi sur la base de la Loi reçue par Israël sur le Sinaï. Ainsi, l’événement de la Pentecôte est représenté comme un nouveau Sinaï, comme le don d’un nouveau Pacte où l’alliance avec Israël est étendue à tous les peuples de la Terre, où tombent toutes les barrières de l’ancienne Loi et apparaît son cœur le plus saint et immuable, c’est-à-dire l’amour, que l’Esprit Saint justement communique et diffuse, l’amour qui embrasse toute chose ». Certains théologiens n’ont-ils pas raison de définir l’Esprit Saint comme l’amour mutuel du Père et du Fils, comme l’amour qui procède des deux et qui les unit ? Puisque la présence de l’Esprit Saint sur les disciples provoque un merveilleux avènement : le règne de l’amour qui triomphe de la division : « Comment se fait-il que chacun de nous les entende dans son propre dialecte, sa langue maternelle ? ». La présence du Saint Esprit crée en réalité l’unité et la compréhension là ou existent divisions et désunions. C’est lui qui ouvre des frontières de fraternité entre les hommes. Parthes, Mèdes et Elamites, habitants de la Mésopotamie, de la Judée et de la Cappadoce, de la province du Pont et celle d’Asie, de la Phrygie et de la Pamphylie, de l’Egypte et des contrées de Libye proches de Cyrène, Romains de passage, Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes se comprennent grâce à sa présence. Et A la lumière du récit de la tour de Babel nous comprenons mieux l’événement de la Pentecôte. Pentecôte, c’est la construction d’une vraie communion entre les personnes : vraie parce que donnée d’en haut par opération de l’Esprit de Jésus. L’Esprit Saint est ainsi le principe de l’unité dans la diversité : « le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps »

Mon frère, ma sœur !

           Le Saint Esprit est aussi principe de vérité. Sa présence en nous, nous permet de reconnaître et de proclamer l’identité de Jésus-Christ. En effet, comme le souligne saint Paul, sans l’Esprit Saint  « personne n’est capable de dire : « Jésus est Seigneur ». Dans l’Ancien Testament, le mot Seigneur est un titre attribué à Dieu. Ainsi l’Esprit nous permet de comprendre que Jésus est Dieu. Et à juste titre on peut affirmer que Jésus a une dignité divine et Dieu a le visage humain de Jésus. Et pour que ses apôtres puissent réaliser sa propre Jésus  souffla sur eux et leur dit : « Recevez l’Esprit Saint ». Désormais ces apôtres qui étaient paralysés par la peur vont devenir des témoins intrépides du Seigneur et des instruments de la miséricorde divine. En vérité quand l’Esprit Saint s’empare de l’homme il bouleverse sa vie. Demandons à Dieu de nous envoyer son Esprit pour que se renouvelle la face de la terre comme le confesse le psalmiste. Cette terre qui est marquée par des divisions, des familles et des conflits à divers niveaux a si besoin d’amour, d’unité et de vie que seul peut communiquer l’Esprit Saint. Crions comme le psalmiste et demandons au Seigneur d’envoyer son Esprit renouveler la face de la terre. L’Esprit Saint se révèle comme un principe créateur. Et il y a nouvelle création quand s’exerce la miséricorde de Dieu : « A qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis.. ». Ne l’oublions jamais : le pardon est source de Vie.

          Laissez-moi vous raconter cette histoire de l’aigle d’Antony DeMello : Un jour, un fermier avait trouvé, tout en haut dans la montagne, un œuf d’aigle. Il fit éclore l’aiglon dans son poulailler où le petit oiseau apprit à manger du grain, à voleter sur quelques mètres, à se jouquer pour dormir… Un jour il vit un grand oiseau qui planait majestueusement très haut dans le ciel. Il demanda à une poule plus âgée quel genre d’oiseau c’était. «Ah ça, c’est un aigle. C’est un drôle de phénomène. Il vole seul, très haut, pendant des heures et des heures. Il est tellement différent de nous. Il vaut mieux ne pas penser à ce genre d’énergumène! L’aiglon oublia le grand oiseau et continua à vivre comme les poules.

Révérend Père, Révérende sœur, Cher séminariste, chrétien mon frère, chrétienne ma sœur !

          N’oublie pas qu’avec la présence de l’Esprit Saint en toi, tu dois être cet aigle qui plane majestueusement dans ce monde et ne jamais devenir cet aigle qui s’adapte à une vie de médiocrité qui ne correspond pas à son être. Demande alors à l’Esprit de Dieu de t’inonder de sa présence :             O Saint Esprit toi qui te dévoiles comme langues de feu et comme vent, viens en moi pour que je puisse porter ton message d’amour, de vérité et de bonheur à la terre entière, viens, brûle en moi mes égoïsmes, consume en moi mes tendances aux mensonges et à la division, viens me plonger continuellement dans l’immensité de l’amour de Dieu afin que je sois aujourd’hui mieux qu’hier un instrument efficace de la grâce de Dieu.

Père Edouard ACAPO

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