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Homélie du Dimanche 31 Octobre 2021 (Dt 6, 2-6 ; He7, 23-28 ; Mc 12, 28b-34)

« Quel est le premier de tous les commandements ? »

Révérends Pères,

Révérendes sœurs,

Bien chers séminaristes,

Chers frères et sœur,

Cette question du scribe est typique de celle que lui poserait l’un de ses disciples. Ce scribe, contrairement aux pharisiens et aux autres scribes qui voulaient mettre à l’épreuve Jésus qui enseignait dans le Temple, est visiblement habité par le désir d’approfondir sa foi, ses connaissances. Il s’adresse au maître pour apprendre de lui quel est le commandement primordial qui serait comme le compendium des 613 prescriptions de la Loi. Il recherchait l’essentiel de la Loi. Et Jésus de lui répondre en citant le crédo juif, ce texte que les juifs répétaient deux fois par jour comme prière du matin et du soir: « « Écoute, Israël : le Seigneur, notre Dieu, est l’Unique. Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force » (Dt6, 4-5) ». Et ensuite, comme le souligne le Pape émérite Benoît XVI dans Deus caritas est : « Jésus a réuni, en en faisant un unique précepte, le commandement de l’amour de Dieu et le commandement de l’amour du prochain, contenus dans le Livre du Lévitique : «Tu aimeras ton prochain comme toi-même» (19, 18) ».  

Bien aimés du Seigneur,

Sœur Claire le fait remarquer dans son commentaire : « Jésus commence par ce fameux crédo » sh’ma Israël’’ qui part de l’écoute. Ce crédo d’Israël qui est aussi le nôtre, consiste d’abord à croire en un Dieu qui parle, qui nous parle. Et nous avons à l’écouter. Depuis le livre de la Genèse où il est écrit : « Dieu leur dit »  jusqu’au livre de l’apocalypse : « Dieu ne cesse de nous parler », Dieu se manifeste comme un Dieu qui parle constamment à son peuple. Puisqu’il est un Dieu qui parle, nous devons nous laisser guider par sa parole. Alors, écouter Dieu apparaît comme l’exigence la plus fondamentale de foi juive. Ecouter Dieu, c’est accueillir avec foi et confiance ses recommandations et surtout les observer. Ecouter suppose donc une attitude d’humilité, de confiance, d’amour et d’espérance.

Chers frères et sœurs,

Ecouter, c’est aussi méditer le précepte du Seigneur pour en vivre. Ce n’est pas un hasard que le commandement du Seigneur puisse commencer par cet ordre : « Ecoute, Israël ».

En effet, pour que la Parole de Dieu devienne source de vie en nous, il nous faut l’écouter, c’est-à-dire la mettre en pratique. Il est nécessaire qu’en priant, nous ouvrions les oreilles de notre cœur à l’écoute de Dieu afin de laisser sa Parole nous pénétrer et qu’elle se fasse vie en nous, pour nous conduire à faire la volonté de Dieu à chaque instant de notre vie malgré les circonstances. Et comme Jésus l’a si bien dit : « Ce n’est pas en me disant : Seigneur, Seigneur, qu’on entrera dans le Royaume des Cieux, mais en faisant la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Mt7, 21). C’est en se disposant à connaître la volonté de Dieu qu’on peut l’accomplir. Et cette volonté du Seigneur, qui découle de la liturgie de la Parole de Dieu de ce dimanche, consiste à aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit et de toute sa force et à aimer son prochain comme soi-même. Jésus unit inséparablement l’amour de Dieu et l’amour du prochain. Aimer Dieu, c’est l’écouter, l’adorer, accomplir sa volonté et, plus que tout, aimer ce qu’il aime. Et Dieu aime passionnément l’homme d’où la nécessité pour l’homme d’aimer autant l’homme. C’est pourquoi le Pape François soulignait après l’Angélus du 25 octobre 2020 : « l’amour de Dieu qui ne s’exprime pas dans l’amour du prochain n’est pas vrai ; et de la même manière, l’amour du prochain qui ne se puise pas dans la relation avec Dieu n’est pas vrai ».

Mon frère, ma sœur

Nous vivons de plus en plus dans un monde qui s’oppose à Dieu ou qui le rejette de façon habile par des lois liberticides, des lois contre valeurs, des lois contre la vie, des lois contre l’être humain. Et la voix du message du Christ, la voix de Dieu doit de plus en plus se faire entendre de façon audible et claire. Aimer l’homme, c’est écouter le message et le projet d’amour de Dieu sur l’humanité. Nous aimons dire que toute autorité vient de Dieu. Alors, nous devons rappeler à nos autorités qu’ils doivent s’ouvrir à la sagesse divine pour connaître sa volonté et la monnayer à travers des lois qui protègent la vie, qui protègent les plus faibles.

Révérends Pères,

Révérendes sœurs,

Bien chers séminaristes,

Chers frères et sœurs,

Deux verbes peuvent bien résumer la liturgie de ce dimanche : écouter et aimer.  Ecouter qui veut dire, comme le souligne la première lecture de ce jour, observer les décrets et commandements de Dieu, mettre en pratique la volonté de Dieu. Ecouter Dieu, c’est choisir le chemin de la sagesse, le chemin de la vie, le chemin du bonheur et de la fécondité. Aimer veut dire mettre Dieu au-dessus de tous nos intérêts matériels. Aimer, c’est reconnaître la place de Dieu et du prochain dans notre vie. Le psalmiste l’a bien compris. C’est pour cela qu’il proclame : « Je t’aime, Seigneur, ma force…ma forteresse… mon libérateur ». Aimer, c’est reconnaître que Jésus est le grand prêtre qui est venu nous sauver en nous aimant jusqu’au bout. Il est venu nous apprendre qu’aimer, c’est mourir pour les autres et non légaliser la mort des faibles et des innocents. Ecouter et aimer, c’est reconnaître sa place de créature et se soumettre au créateur.

Que cette histoire que je tire du Père Raniero Cantalamessa puisse nous aider à mettre l’écoute de Dieu et l’amour de Dieu et du prochain comme fondement de tous nos projets. « On demanda un jour à un vieux professeur d’intervenir, en tant qu’expert, sur le thème de la planification la plus efficace de son temps, devant les cadres supérieurs de quelques grosses entreprises américaines. Il décida de tenter une expérience. Debout face au groupe prêt à prendre des notes, il sortit un grand vase en verre vide, du dessous de la table. Il prit également une douzaine de cailloux de la taille de balles de tennis qu’il déposa délicatement un à un dans le vase jusqu’à ce qu’il soit plein. Lorsqu’il devint impossible d’ajouter d’autres cailloux, il demanda à ses élèves : « Le vase vous semble-t-il plein ? » et tous répondirent : « Oui ! ». Il attendit quelques instants puis ajouta : « Vous en êtes sûrs ? ».

Il se pencha à nouveau et sortit du dessous de la table une boîte remplie de gravillon qu’il versa avec soin sur les gros cailloux en bougeant légèrement le vase afin que celui-ci s’infiltre jusqu’au fond entre les cailloux. « Le vase est-il plein cette fois ? », demanda-t-il. Devenus plus prudents, les élèves commencèrent à comprendre et répondirent : « Peut-être pas encore ! ». « Bien ! », répondit le vieux professeur. Il se pencha à nouveau et sortit cette fois un sac de sable qu’il versa prudemment dans le vase. Le sable remplit tous les espaces entre les cailloux et le gravillon. Il demanda à nouveau : « Le vase est-il plein maintenant ? » Tous répondirent sans hésiter : « Non ! ». « En effet ! », répondit le vieux professeur. Et, comme s’y attendaient les élèves, il prit la carafe posée sur la table et versa l’eau qu’elle contenait, dans le vase, jusqu’au bord.

Il leva alors les yeux vers son auditoire et demanda : « Quelle grande vérité nous enseigne cette expérience ? ». Le plus audacieux, pensant au thème du cours (la planification du temps), répondit : « Ceci montre que même lorsque notre agenda est entièrement rempli, avec un peu de bonne volonté, on peut toujours y ajouter un engagement, une chose supplémentaire à faire ». « Non ! », répondit le professeur. « Ce n’est pas cela. Cette expérience nous démontre autre chose : si l’on ne met pas d’abord les gros cailloux dans le vase, on ne réussira jamais à les faire entrer par la suite ». Il y eut un moment de silence et tous prirent conscience de l’évidence de cette affirmation. Il poursuivit alors : « Quels sont les gros cailloux, les priorités, dans votre vie ? La santé ? La famille ? Les amis ? Défendre une cause ? Réaliser une chose qui vous tient à cœur ? La chose importante est de mettre d’abord ces gros cailloux dans votre agenda. Si l’on donne la priorité à mille autres petites choses (le gravillon, le sable), on remplira sa vie de futilités et l’on ne trouvera jamais le temps de se consacrer aux choses vraiment importantes. N’oubliez donc pas de vous poser souvent la question : « Quels sont les gros cailloux dans ma vie ? » et de les mettre à la première place dans votre agenda ». Puis, d’un geste amical le vieux professeur salua l’auditoire et quitta la salle.

Moi aussi, partant de la Parole de Dieu d’aujourd’hui j’aimerais nous demander : quels sont les gros cailloux dans nos vies ? Dieu ? L’écoute de Dieu ? L’amour de Dieu et du prochain? Si nous évacuons de nos vies l’écoute de Dieu, l’amour de Dieu et du prochain, nous allons donner la priorité à mille autres petites choses (le pouvoir, l’avoir, le plaisir) et nous remplirons nos vies de futilités et nous ne trouverons jamais le temps de nous consacrer aux choses vraiment importantes que sont notre vie de foi, notre vocation, la vie éternelle

« Quel est le premier de tous les commandements ? »

Père Edouard ACAPO

Commentaire (1)

  1. Répondre
    Appolinaire GBENOU says:

    Bonjour chers Pères formateurs et chers amis pour cette belle initiative. Que Dieu donne la force aux amis afin qu’ils puissent rester fidèle à cet engagement. Amen
    Encouragement !!!

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