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Homélie du 9ème dimanche du Temps Ordinaire/Année A ~ Solennité de la Sainte Trinité (Ex 34, 4b-6.8-9 ; Dn 3, 52, 53, 54, 55, 56 ; 2 Co 13, 11-13 ; Jn 3, 16-18)

Le raisonnement humain depuis l’avènement de la mathématique nous a toujours appris que la somme de un fois trois égale à trois. C’est-à-dire un plus un plus un plus un, est égale à trois. Et c’est une évidence frères et sœurs !

En revanche la mathématique du cœur, ou encore la raison raisonnante du cœur, nous laisse croire que : un plus un, égale à un.

Le chapitre 1 du livre de la genèse au verset 26, nous lisons : Dieu commence par façonner l’Homme en disant : « faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » et toujours dans le même livre au chapitre 2 verset 18 Dieu ajoute : « il n’est pas bon pour l’homme d’être seul. Je veux lui faire une aide qui lui soit accordée. » et à partir des versets 21-24 du même chapitre nous lisons : « Le Seigneur Dieu fit tomber dans une torpeur l’homme qui s’endormit ; il prit l’une de ses côtes et referma les chairs à sa place. Le Seigneur Dieu transforma la côte qu’il avait prise à l’homme en une femme qu’il lui amena. L’homme s’écria : voici cette fois l’os de mes os et la chair de ma chair, celle-ci, on l’appellera femme car c’est de l’homme qu’elle a été prise. Aussi l’homme laisse-t-il son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et ils deviennent une seule chair.

Dans la mathématique du cœur un plus un, égale à un. Les deux, homme et femme, deviennent une seule chair, c’est-à-dire dans une fusion d’amour où les deux cœurs battent dans un seul cœur.

Pourquoi Dieu parle à la première personne du pluriel en créant l’Homme ? Qui sont les autres personnes en qui celui-ci Dieu s’adresse-t-il ? La mathématique du cœur de Dieu est complexe et nous invite à la foi.

De peur de se tromper sous le regard des biblistes et exégète de la maison, permettez-moi de me lancer et d’en donner une piste pour notre méditation.

Toujours dans le livre de la genèse au chapitre 18, des versets 1et 2, nous lisons : « Le Seigneur apparut à Abraham aux chênes de Mambré alors qu’il était assis à l’entrée de la tente dans la pleine chaleur du jour. Il leva les yeux et aperçut trois hommes debout près de lui. » Abraham se leva, nous dit la suite de la cène, et se prosterna à terre et dit : mon Seigneur ! Abraham aurait pu dire « Mes seigneurs » puisqu’ils étaient trois hommes. Alors pourquoi il utilise le singulier : Mon Seigneur ! en parlant de trois personnes ? Cet accueil finira autour d’un repas et d’une promesse à Sarah qu’elle aura un enfant malgré son âge avancé.

Frères et sœurs !

En cette solennité de la Sainte Trinité, je nous propose en lien avec les textes liturgiques que l’Eglise nous donne aujourd’hui, de méditer sur le visage miséricordieux du Père, sur la paternité de Dieu en Jésus-Christ et sur l’action de l’Esprit Saint qui procède du Père et du Fils ; avec le Père et le Fils, il reçoit la même adoration et même gloire. La mathématique de Dieu nous fait comprendre qu’Il n’y a qu’un seul Dieu, une seule nature divine, qui subsiste en trois personnes distinctes, le Père, le Fils et le Saint Esprit. Et les trois personnes de la Trinité : Dieu unique qui habite dans la vie de chacun de nous. Cette vérité de foi est l’un des principes fondamentaux de notre credo.

Lors de la dernière Cène, Jésus explique aux apôtres les vérités les plus profondes sur lui-même et sa relation avec le Père et l’Esprit Saint, tout en leur assurant qu’ils ne seront pas laissés seuls parce qu’ils auront l’aide de l’Esprit Saint, qui continuera sa mission pour guider l’Église dans le temps. Le Catéchisme de l’Église catholique au n° 266, en utilisant la formule de l’ancienne confession de foi appelée Quicumque, affirme : « La foi catholique consiste en ceci : vénérer un seul Dieu dans la Trinité, et la Trinité dans l’Unité, sans confondre les personnes, sans diviser la substance : car autre est la personne du Père, autre celle du Fils, autre celle de l’Esprit Saint ; mais du Père, du Fils et de l’Esprit Saint une est la divinité, égale la gloire, coéternelle la majesté ».

Le mystère de la Trinité est le mystère de Dieu lui-même dans l’infini de tout son être, le tout de toute vie, de toute la vie.

« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle ». Voilà la grandeur de l’amour de Dieu et en même temps la responsabilité de l’homme.

Le don du Fils est la grâce suprême de Dieu aux hommes, le témoignage et le signe évident de sa présence. On pouvait imaginer qu’après avoir manifesté tant de bienveillance, de tendresse et de pardon à son peuple et au monde, Dieu pouvait encore livrer son « Fils bien-aimé » aux supplices extrêmes de la croix (Mt 3,17 ; 17 ; 5). C’est précisément dans ce sacrifice, en aimant jusqu’à la fin (Jn 13,1), que le Fils montre l’amour infini entre son Père et lui dans l’Esprit, et leur immense amour trinitaire pour l’homme et le monde.

Cette vérité de foi n’est pas quelque chose de beau, mais lointain, nous parle de notre relation personnelle avec Dieu et avec chacune des personnes divines : En effet, – rappelle le Pape François pendant l’angelus du dimanche 22 mai 2016, par le baptême, l’Esprit Saint nous a insérés dans le cœur et la vie même de Dieu, qui est une communion d’amour. Dieu est une ‘famille’ de trois Personnes qui s’aiment tellement qu’elles ne font qu’un. Cette famille divine « n’est pas fermée en elle-même, mais ouverte, elle se communique dans la création et dans l’histoire et elle est entrée dans le monde des hommes pour les appeler tous à en faire partie. L’horizon trinitaire de communion nous embrasse tous et nous encourage à vivre dans l’amour et la fraternité, certains que Dieu est là où il y a amour ».

Ce mystère d’amour est la vérité de Dieu sur Dieu et sur l’homme, Dieu « plein d’amour et de vérité » dans la première lecture. La responsabilité de l’homme est d’y croire pour être sauvé. Celui qui se refuse à cet Amour-Vérité s’exclut et se livre par là au jugement. Si l’amour trinitaire est l’unique Absolu, celui qui se refuse à lui se condamne lui-même.

Refuser d’accueillir le Christ, c’est refuser Dieu, c’est refuser le salut. Il est le seul « qualifié » pour nous parler des choses d’en haut : « car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme » ; il est l’unique point de rencontre de l’homme avec Dieu. Ainsi, celui qui croit en Jésus Christ trouve par la même occasion Dieu le Père et leur commun Esprit. C’est pourquoi saint Paul peut parler de « communion du Saint Esprit » dans la deuxième lecture. C’est la Trinité. Ces déclarations de Jésus peuvent aider le croyant à répondre à la question qu’il peut se poser : « le Dieu auquel je crois, qui est-il ? » Il est le Père de Jésus Christ, en qui les hommes, guidés par l’Esprit sont appelés à devenir fils de Dieu par adoption et obtenir le salut.

Frères et sœurs !

En concluant donc sa lettre par une bénédiction parlant de la communion des trois personnes de la Trinité, Paul invite les Corinthiens à imiter leur relation dans la vie quotidienne : relation de communication d’amour. C’est la mathématique du mystère de Dieu.

Nous avons été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, c’est pourquoi il est dans notre nature même de cultiver l’unité et l’amour mutuel avec le Seigneur et avec les autres, dans la grande famille du monde et de l’Église, dans les relations sociales et domestiques, dans l’amitié et dans notre milieu professionnel. « La fête de la Très Sainte Trinité nous invite à nous engager dans les événements quotidiens pour y être un ferment de communion, de consolation et de miséricorde » cf Pape François, Angelus. Dimanche 22 mai 2016.

Par le baptême « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit », nous sommes définitivement associés aux Trois Personnes Divines, et chaque Eucharistie exprime cette relation. Le mystère de l’alliance dit la liturgie « comme cette eau se mêle au vin ».

Nous prions le Père par le Fils à qui nous sommes unis dans l’Esprit-Saint qui nous fait s’écrier :« Abba ! Père ! » (Romains 8. 15) « Par Lui, avec Lui et en Lui, à Toi, Dieu le Père Tout-Puissant, dans l’Unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire. »

Aujourd’hui cette liturgie est loin d’être inutile. Au nom d’un dialogue inter-religieux, nous risquons de ne plus affirmer aussi clairement le dialogue de Dieu avec nous en sa Trinité. « Le Seigneur est Dieu là-haut dans le ciel, comme ici-bas sur la terre, et il n’y en a pas d’autre. » (Deutéronome 4. 35)

Il n’y en a pas d’autre que Dieu en sa Trinité. « De toutes les nations, faîtes des disciples, baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. » (Mat. 28. 19)

En affirmant cela, le chrétien n’est pas moins monothéiste qu’un autre croyant en Dieu Unique. Le mystère trinitaire n’est pas une forme déguisée d’un polythéisme de fait. Trois Dieux ? Non ! Le Père ne disparaît pas de notre horizon. L’Esprit-Saint n’est pas le prête-nom d’une absence psychologique intérieure. Le Fils n’est pas le seul à garder le privilège divin, au point d’en oublier Dieu qui est Père et Esprit.

Le Christ nous a affirmé cette unité de Dieu par cette conjonction : « Le Père ET le Fils ET le Saint-Esprit. » Ce n’est pas une curiosité stylistique. Ce qui est désigné et nommé ainsi, c’est un rapport tout particulier entre les personnes divines.

Permettez-moi de terminer avec ses notes intimes de Sainte Elisabeth de la Trinité : « Ô mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l’éternité. Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire Sortir de vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m’emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère.

Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos. Que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là tout entière, tout éveillée en ma foi, tout adorante, toute livrée à votre Action créatrice. »

Que le Seigneur maintienne ferme dans la foi ceux et celles qui évoquent son Nom et croient en lui. Amen !

Père Simplice PASSI MASSAMBA.

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