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Homélie du 4ème dimanche de Pâques / Année A (Ac 2, 14a.36-41;Ps 22 (23), 1-2ab, 2c-3-6;1 P 2, 20b-25;Jn 10, 1-10)

Frères et soeurs bien aimés,

Comme tous les quatrième dimanches de Pâques, notre Mère l’Eglise  tourne nos regards et nos coeurs vers ceux que le Seigneur appelle au ministère de prêtre, vers ceux et celles qu’il appelle à la vie consacrée. Ce dimanche dit du bon pasteur est la 60ème journée mondiale de prière pour les vocations. Il est vrai que, quand on parle de vocations, nous pensons spontanément aux prêtres, aux religieux et religieuses, aux personnes consacrées par des voeux ou des liens sacrés. Mais nous savons très bien que ce ne sont pas les seules vocations dont est parée l’Eglise notre Mère. Le mariage est aussi une vocation autant belle et exigeante que les premières. Nos prières doivent aussi s’élever avec insistance en faveur de tous ceux et de toutes celles qui sont engagés dans la grande, belle et pas toujours facile aventure du mariage, surtout en ces temps de grande confusion où le mariage et la famille sont bien malmenés. Ma méditation de ce matin voudrait moins se focaliser sur les vocations particulières et tenter de rejoindre la racine de toutes ces vocations, aussi belles les unes que les autres, qui ont fleuri, qui continuent de fleurir dans l’Eglise.

L’idée m’a été suggérée par le Pape François dans son Exhortation Apostolique La joie de l’Evangile (Evangelii Gaudium). Nous savons qu’il n’y a pas de vocation sans mission. Si Dieu appelle, (que ce soit à la vie sacerdotale, à la vie consacrée ou la vie matrimoniale) c’est toujours pour une mission. Et parlant de mission, le Pape affirme: « La mission au coeur du peuple n’est ni une partie de ma vie ni un ornement que je peux quitter, ni un appendice ni un moment de l’existence. Elle est quelque chose que je ne peux pas arracher de de mon être si je ne veux pas me détruire. Je suis une mission sur cette terre, et pour cela je suis dans ce monde» (Evangelii Gaudium, 273). Avouons, chers amis, que nous sommes plutôt habitués à entendre « J’ai une mission sur cette terre ». L’auxilliaire « avoir » fait de la mission quelque chose d’extérieur à notre être, que nous recevons. Par contre dire « Je suis une mission », c’est reconnaître qu’il y a une mission qui fait corps avec moi, qui est intrinsèque à mon existence et qui n’est pas séparable de mon être. Autrement dit, Il y a un appel qui est encore beaucoup plus profond en nous que les appels à vivre la vie sacredotale, la vie consacrée ou la vie matrimoniale. Finalement la question de la vocation va plus loin que les états de vie. Elle touche la racine même de notre vie, c’est-à-dire la raison profonde de notre existence. Pourquoi suis-je?

La vocation est un appel. Et le premier appel que nous avons tous reçu, c’est l’appel à la vie. Dieu nous a appelés à la vie par l’intermédiaire de nos parents. Et voilà pourquoi nous sommes là.  L’appel primordial adressé à l’homme dès la création, dès le premier instant de sa conception, c’est l’appel non seulement à la vie mais à une vie heureuse. Le simple fait d’exister est un appel au bonheur. Mais  une chose est l’appel au bonheur, une autre est la réalisation de cet appel au bonheur. Et c’est là qu’on découvre toute l’importance de la question de la vocation.  Se poser la question: « Quelle est ma vocation et par conséquent, ma mission dans le monde? » revient à se demander: « quelle est le chemin que je dois emprunter pour réaliser le bonheur auquel je suis appelé? ». Trouver et réaliser ma vocation, c’est réussir à découvrir ce qui fait que ma vie a un sens. Je ne serai profondément heureux que lorsque j’aurai trouvé et réalisé cette vocation qui est la mienne et seulement la mienne. Et c’est dans cette recherche du chemin de la réalisation de ma vocation au bonheur que la présence de Jésus comme bon pasteur revêt toute son importance.

Jésus s’est souvent présenté comme le bon pasteur. Dans les Saintes Ecritures, l’image du bon pasteur est essentiellement appliquée à Dieu qui protège son peuple, le nourrit, le conduit, le désaltère, le rassure et le guide vers le bonheur, vers les verts paturâges (Ps 22).  Le Christ assume cette image du bon pasteur. Mais dans l’évangile de ce dimanche, Jésus ne se présente pas comme le bon pasteur mais plutôt comme la porte par laquelle on entre dans la bergerie. Et grâce à cette porte, n’importe qui peut désormais faire la différence entre les bons bergers et les bergers mercenaires. Les bons bergers, ceux qui prennent soin du troupeau,  eux, entrent dans la bergerie par la porte, c’est-à-dire, dans l’union profonde et l’obéissance totale au Christ. Les bergers mercenaires, brigands et voleurs, eux, escaladent par un autre endroit, c’est-à-dire, entrent par effraction dans la bergerie en contournant le Christ pour les plus respectueux, et pour les plus éffrontés, en marchant sur le Christ.   

Frères et soeurs, dans notre quête de bonheur et de vie heureuse, il y a tellement de voix qui résonnent, qui crient fort pour nous faire mille et une propositions plus faciles les unes que les autres. Et nous pouvons malheureusement nous laisser prendre au piège de la facilité et nous tromper de chemin de bonheur. Les chemins de facilité débouchent tôt ou tard sur des voies sans issues. Le critère de discernement reste le Christ Jésus. C’est lui la porte. Avec Jésus, le chemin de la vie peut être difficile mais jamais impossible à parcourir ; avec Jésus l’avenir peut être menacé mais jamais bouché ; avec Jésus, le mal, le deuil, les coups durs de la vie peuvent nous atteindre mais sans jamais nous écraser. C’est en passant par lui que nous pouvons accéder aux verts pâturages afin de réaliser profondément et joyeusement notre vocation, c’est-à-dire notre appel à être heureux ensemble avec les autres. Seigneur Jésus, tu es la porte par où l’amour et la tendresse de Dieu innondent notre existence quotidienne. Garde-nous de nous tromper de chemin de bonheur. Amen.

Père Bertrand DJOSSOU

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