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Homélie de la solennité de la Toussaint (Ap7, 2-4, 9-14 ; 1 Jn3, 1-3 ; Mt5, 1-12)

Révérends Pères,

Révérendes sœurs,

Bien chers séminaristes,

Chers frères et sœurs

A la suite de l’antienne d’ouverture de cette messe, je voudrais nous exhorter à la joie : « Réjouissons-nous dans le Seigneur. Célébrons ce jour de fête en l’honneur de tous les saints ». Je nous exhorte à nous réjouir dans le Seigneur car en ce jour, nous célébrons ce que nous sommes appelés à devenir : des saints. Nous célébrons non seulement les saints déclarés par l’Eglise comme tels, mais cette foule immense que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuple et langues. Nous célébrons, comme le souligne le psalmiste, le peuple de ceux qui cherchent la face de Dieu. Cette fête nous rappelle la finalité de notre existence terrestre. Nous sommes appelés à être saints comme Dieu notre Père est saint (cf. Lv19, 2 ; 1P1, 16). Cette fête veut  nous aider, comme le souligne le Pape Benoît XVI : « en regardant l’exemple lumineux des saints, réveiller en nous le grand désir d’être comme les saints : heureux de vivre proches de Dieu, dans sa lumière, dans la grande famille des amis de Dieu »

Chers frères et sœurs,

Etre saint, c’est être un ami de Dieu. Et être ami de Dieu, c’est vivre quotidiennement en sa présence. Un ami de Dieu, c’est le croyant qui sait l’écouter et le prier ; c’est celui qui met en pratique ses commandements, les préceptes sur l’amour de Dieu et du prochain; c’est celui qui lutte contre le mal sous ses diverses facettes ; l’ami de Dieu, c’est celui qui sait accepter ses péchés et ses grandes limitations comme des opportunités pour découvrir la miséricorde de Dieu. La sainteté ne se manifeste pas nécessairement à travers des choses extraordinaires. La sainteté consiste à vivre quotidiennement les exigences de notre baptême. Elle exige un effort qui est à la portée de tous. Le psaume que nous avons chanté pieusement nous enseigne que la sainteté consiste à rechercher de façon persévérante et constante à être devant la face de Dieu. Et pécher, c’est abandonner cette recherche. C’est pourquoi le plus grand péché qui nous éloigne de la sainteté, c’est se stationner, s’asseoir au bord du chemin et abandonner de chercher la face miséricordieuse de Dieu. Les saints sont ceux qui ont su reconnaître leur état de pécheurs et ont compté sur la grâce sanctificatrice de la présence du Seigneur dans leur vie. Saint Pierre a trahi Jésus mais il a recherché sa face et sa miséricorde. Voilà pourquoi il est un bienheureux aujourd’hui ! La foule immense que nous célébrons aujourd’hui, c’est cette multitude de saints qui ont cherché à temps et à contre temps la face de Dieu et à demeurer en sa présence. Ils ont utilisé multiples chemins pour leur recherche de la face de Dieu. Il s’agit du chemin de la charité, du chemin de la pénitence, celui de l’évangélisation, celui du martyr, etc. Quel chemin as-tu pris, toi qui cherche la face de Dieu ?

Bien aimés du Seigneur,

Pour être saint, il nous faut surtout, comme nous le rappelait hier le crédo juif, écouter le Seigneur, l’aimer et aimer le prochain. D’ailleurs, saint Jean souligne dans la deuxième lecture : “Voyez quelle manifestation d’amour le Père nous a donnée pour que nous soyons appelés enfants de Dieu. Et nous le sommes.” (1 Jn 3, 1).  Nous devons répondre à cet amour par notre vie de foi et d’amour. C’est en laissant croître peu à peu notre désir d’aimer Dieu et les hommes que nous devenons saints. C’est pourquoi, pour Mère Teresa, devenir des saints est à la portée de tous car dit-elle : « C’une tâche aisée car en apprenant à aimer, nous apprenons à être saints ».

L’évangile de ce jour nous offre également la boussole, la carte de navigation vers la sainteté comme Dieu le veut dans nos vies. La sainteté, ce n’est pas ce que nous imaginons, mais ce que Dieu nous enseigne. Jésus est le Saint de Dieu. Dans sa vie et sa parole se trouve la sainteté que Dieu désire pour nos vies. C’est pourquoi les béatitudes sont le profil du Christ, la description de sa sainteté. En effet, comme l’affirme le Pape Benoît XVI : « c’est Lui (Jésus) qui a véritablement une âme de pauvre, l’affligé, le doux, l’affamé et assoiffé de la justice, le miséricordieux, le cœur pur, l’artisan de paix; c’est Lui le persécuté pour la justice ». Alors, qui veut être saint doit accueillir Jésus dans le quotidien de sa vie et le suivre.

En définitive, les béatitudes sont le chemin du bonheur que le Seigneur Jésus nous enseigne afin que nous puissions suivre leurs traces. Veux-tu être membre de ce groupe que nous célébrons aujourd’hui ? Utilise les béatitudes comme la boussole qui t’oriente dans la vie. La pauvreté de cœur, la miséricorde, la pureté, la compassion, la douceur, l’esprit pacifique, la force dans la souffrance même imméritée nous ouvrent à une relation d’amour authentique à Dieu et au prochain. En réalité, le saint, c’est celui qui vit de Dieu ou mieux comme l’écrit le P. Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus : « le saint ; c’est celui qui laisse triompher Dieu en lui ».

Bien chers amis,

J’aimerais que nous laissions Dieu triompher en nous par cette belle béatitude : la douceur. Elle est une manière d’être et de vivre qui nous rend proches de Jésus et du prochain. Elle est une manière d’être et de vivre qui favorise l’unité entre les hommes. Elle nous permet de laisser de côté tout ce qui nous divise et nous oppose et nous met toujours ensemble pour chercher des manières toujours nouvelles sur le chemin de l’unité. La douceur est l’arme des amis de Dieu. C’est certainement pour cela que le Pape François affirme dans Gaudete et exultate : « Si nous regardons les limites et les défauts des autres avec tendresse et douceur, sans nous sentir meilleurs qu’eux, nous pouvons les aider. Pour Sainte Thérèse de Lisieux, « la charité parfaite consiste à supporter les défauts des autres, à ne point s’étonner de leurs faiblesses ».

Chers amis ;

Nous avons à relever chaque jour le défi de la sainteté, et en particulier, le défi de l’unité. Alors, avec Sœur Emmanuelle du Caire, faisons lever vers le Seigneur cette prière :

« Seigneur, donne-moi ta divine Douceur, toi qui voulus être un petit enfant enveloppé de langes, un adolescent soumis à Marie et Joseph, un Messie jamais conquérant, un Ressuscité dans le secret. Seigneur, donne-moi ta divine Douceur, toi qui as dit : « Bienheureux les doux, ils possèderont la terre ». Donne-moi de saisir chaque chose avec douceur ; le téléphone et la valise, la plume et le balai, la fourchette et le plat, et surtout la main qui se tend vers moi. Seigneur, donne-moi ta divine Douceur, toi qui as dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ».  Donne-moi d’accueillir toute chose avec douceur ; le bon et le mauvais, la joie et la peine, l’encouragement et la critique, l’instant tel qu’il est et surtout l’autre tel qu’il se présente. Vierge pleine de grâce, Vierge du Sourire, restaure en moi la divine douceur, apprends-moi à guérir ceux que j’ai blessés, que ta Tendresse fasse surgir sur mes lèvres les paroles qui rétablissent la paix. Amen. »

Père Edouard ACAPO

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